Pétion-Ville : deux jeunes filles enlevées lors d’une violente intrusion armée

L’incident s’est produit à Laboule 12, vers 10 heures du soir, le mercredi 10 septembre 2025. Les victimes sont Leconte Falande, 17 ans, qui vient de terminer ses études secondaires, et sa sœur,  Fanela Malia Leconte , 16 ans, élève de NS4.Selon les informations disponibles, les ravisseurs ont déjà contacté la famille et exigent une rançon d’un million de dollars pour libérer les deux jeunes filles. Les proches affirment ne pas avoir les moyens de payer cette somme et appellent les kidnappeurs à faire preuve de compréhension face à leur situation.

Laboule, 12 septembre 2025- 

Cet enlèvement survient alors que les hommes armés regroupés au sein de la structure « Viv Ansanm » évoquent une prétendue « trêve » visant à permettre aux familles déplacées de rentrer chez elles .Les ravisseurs exigent une rançon d’un million de dollars pour leur libération

Ce nouvel enlèvement secoue la communauté, alors que le groupe armé « Viv Ansanm » parle de paix et de retour des familles déplacées. Laboule 12, une localité située dans les hauteurs de Port-au-Prince, les autorités n’ont pu déjouer ce double enlèvement. L’attaque a été perpétrée par quatre hommes lourdement armés, selon des informations recueillies auprès de sources locales.

 Falande Leconte  17 ans, vient de terminer ses études secondaires, et sa sœur cadette, Fanela Malia Leconte  16 ans,  est une élève de NS4. Les assaillants ont pris la fuite après le rapt, plongeant la famille dans l’angoisse et la peur.Les ravisseurs ont déjà pris contact avec les proches des adolescentes et réclament une rançon d’un million de dollars américains pour leur libération. Une somme inatteignable, selon les parents des victimes. « Nous n’avons pas cet argent. Nous espérons qu’ils comprendront notre situation et qu’ils épargneront nos filles », a confié un membre de la famille sous le couvert de l’anonymat.

Cet enlèvement survient dans un contexte tendu, alors que les hommes armés regroupés sous la bannière du groupe « Viv Ansanm » prétendent instaurer une trêve et permettre le retour des familles déplacées par les violences. Cette nouvelle attaque remet en question ces déclarations et alimente les inquiétudes des habitants de Laboule et des zones environnantes.

Malgré les promesses de pacification, l’insécurité continue de gangrener la région, laissant les résidents livrés à eux-mêmes. Les familles, elles, appellent les autorités à agir face à cette nouvelle escalade de violence.

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