
Les violences faites aux femmes et aux filles demeurent un problème mondial majeur. Chaque année, des millions de femmes subissent des violences physiques, sexuelles, psychologiques ou économiques, dans la sphère privée comme dans les espaces publics, au travail, à l’école ou sur internet.

Port-au-Prince, le 11 octobre 2025. — Selon les données des Nations Unies, une femme sur trois dans le monde est victime, au cours de sa vie, d’une forme de violence, souvent commise par un partenaire intime. Les filles, parfois très jeunes, ne sont pas épargnées. Elles sont exposées à diverses formes d’abus, notamment dans les milieux éducatifs ou au sein de leur communauté.
Les conséquences sont profondes : traumatismes physiques et psychologiques, abandon scolaire, précarité économique, isolement social et perte d’opportunités. Malgré des avancées législatives dans plusieurs pays, le silence, la peur, la honte et le manque de structures d’accueil et de soutien freinent encore la dénonciation des actes de violence.
Les organisations internationales, les États et la société civile sont appelés à renforcer leurs efforts pour prévenir ces violences, protéger les victimes et punir les auteurs. L’éducation à l’égalité, l’accès à la justice et la mise en place de services d’accompagnement adaptés sont considérés comme essentiels pour réduire ce fléau.
Mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles, rappellent les experts, revient à défendre les droits humains fondamentaux et à favoriser une société plus juste et égalitaire.