La Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), à travers le Centre d’Opération d’Urgence Départemental (COUD) du Sud-Est, organise ce samedi 6 septembre 2025 une série d’exercices de simulation sur quatre sites, dont les communes côtières de Bainet et Marigot. L’objectif est de mesurer et d’améliorer le niveau de capacité opérationnelle du département face aux aléas cycloniques.
Jacmel, septembre 2025. – Selon le directeur général de la DGPC, Emmanuel Pierre, la dernière simulation de ce type dans le Sud-Est remonte à 2018. « Ces exercices sont essentiels pour tester en conditions réelles notre aptitude à coordonner, alerter et secourir », a-t-il fait remarquer, soulignant la nécessité de renforcer la préparation face à des phénomènes météorologiques de plus en plus imprévisibles.
Des équipes et des plans mobilisés
Pour l’occasion, une équipe pluridisciplinaire est mobilisée, déployant le Plan national de réponse aux urgences et le Plan national d’intervention. Ces cadres serviront de base à l’évaluation des capacités opérationnelles tant au niveau communal que départemental. L’accent est mis sur la coordination entre les structures locales, la rapidité d’exécution et la fluidité des communications.
Les communes de Bainet et Marigot ont été retenues pour leur vulnérabilité particulière aux catastrophes naturelles, en raison de leur exposition directe aux tempêtes et aux ouragans. Les simulations permettront d’analyser la capacité d’évacuation, la mise en œuvre des alertes précoces et l’efficacité des mécanismes de secours dans des zones côtières hautement à risque.
Des partenaires internationaux engagés
La DGPC peut compter sur l’appui de plusieurs partenaires de long date, dont le Programme Alimentaire Mondial (PAM), l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Leur soutien logistique et technique contribue à renforcer l’impact et la portée de ces exercices.
Il faut souligner que cette initiative de la Protection Civile marque une reprise stratégique des simulations d’urgence dans le Sud-Est, après sept ans d’interruption.
Elle traduit une volonté de mettre à l’épreuve les dispositifs de préparation, tout en consolidant la résilience des populations les plus exposées aux chocs climatiques.