Le Parti politique Union Nationale pour l’Intégrité et la Réconciliation Nationale (UNIR) n’a pas paraphé le document dit « pour un consensus national » du mercredi 21 décembre 2022. Selon le parti dirigé par l’ex-candidat à la présidence en 2015, Clarens Renois, le document en question ne prend pas en compte ce qui est indispensable, à savoir la stabilisation du pays.
Pétion-Ville, le 23 décembre 2022.- Selon UNIR, le Haut Conseil de Transition est confié en majorité à la société civile et au secteur privé laissant de côté le secteur politique. Le parti dirigé par Clarens Renois dit poursuivre son plaidoyer pour un accord politique susceptible de rassembler tous les secteurs de la vie nationale. « Telle est, pourtant, la faiblesse de l’accord du 21 décembre 2022 », a écrit le parti dans une note datée du 23 décembre 2022.
« En outre, le parti UNIR juge que la signature d’un accord doit-être favorable au pays et non à des signataires à qui on a promis des postes dans le gouvernement et dans l’Administration publique. Encore une fois, le peuple haïtien ne va rien bénéficier d’un tel accord. Haïti est oublié », a-t-il martelé.
Le parti dit rester « ouvert au dialogue sincère en vue de trouver un vrai compromis qui soit à la hauteur des espérances du peuple haïtien soumis à de multiples épreuves, et à la dimension de la crise actuelle, UNIR souhaite que le pays puisse retrouver la paix et la sécurité nécessaires à la reprisetotale des activités sur l’ensemble du territoire national. »
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